S’il y a bien un événement de le Belle Époque auquel j’aurais aimé participer, c’est bien l’Exposition Universelle qui s’est déroulée à Paris du 15 avril au 12 novembre 1900. Après 212 jours d’ouverture, cette manifestation emblématique a légué à notre capitale plusieurs bâtiments signatures comme le Petit Palais et le Grand Palais. Plongeons-nous dans quelques écrits d’alors…
Bilan d’un siècle
Le thème de l’Exposition Universelle de 1900 est « Bilan d’un siècle ». La France souhaite que cette 5e édition célèbre bien sûr avec brio l’entrée du monde dans un nouveau siècle. Les pays participants sont invités à mettre en valeur leurs réalisations et leurs modes de vie. On y célèbre évidemment le progrès, les singularités culturelles en mettant en avant une envie profonde d’unifier et de comprendre les différences.
J’ai longtemps cherché à acquérir des magazines de l’événement et j’ai eu le plaisir de trouver certains suppléments hebdomadaires couvrant l’exposition (couverture du N°9 en illustration). A la lecture d’un de ces journaux, on découvre que le pavillon de la Ville de Paris est immense. Comme nombre des pavillons de l’exposition, il se compose d’un hall central entouré de galeries sur deux étages. Le journaliste note avec humour que cette configuration permet d’« obtenir une plus grande superficie aux dépens des jambes du visiteur ». Car pour découvrir toutes les merveilles présentées lors de cette magnifique manifestation internationale, il fallait être un adepte de la marche ! Et quand vous connaissez les tenues des dames de l’époque, vous saluez leur courage et leur engouement.
Exposition Universelle de 1900 : vitrine du progrès
Parmi les pavillons les plus impressionnants que vous découvrez dans les illustrations de l’hebdomadaire chiné, se trouve le merveilleux palais de l’Électricité et le château d’eau. Situé au fond du Champ de Mars, le palais Électricité s’érige comme un palais des Mille et une Nuits. C’est une dentelle de verre et de métal constellée de pierres précieuses. Une déesse dressée debout sur un char attelé d’hippogriffes est auréolée tout entière d’un soleil de cristal. La magie devait véritablement vous submerger quand vous déambuliez tout d’abord devant le palais, car là s’élevait un château d’eau monumental avec cascades jaillissantes. « l’Humanité conduite par le Progrès, s’avançant vers l’Avenir », telle était la symbolique de cette structure d’eau extraordinaire.
En feuilletant les illustrations toutes plus belles les unes que les autres, vous aimeriez faire un bond dans le temps « back to 1900 ». Outre vos séances photos en tenues Belle Époque proposées au studio Mademoiselle Louison, je réfléchis donc aujourd’hui à vous proposer d’être en incrustation dans certains de ces décors grandioses. Par ailleurs, je n’oublie pas que la première ligne du métro de Paris a été construite à l’approche de l’Exposition universelle de 1900 et inaugurée quelques mois après le début de celle-ci. Mes idées fusent d’autant plus pour l’avenir du studio ! Vous aurez l’élégance des tenues authentiques de ma garde-robe, la singularité de portraits photos rétros réalisés au plus près de vos particularités, et bientôt la possibilité de mises en situation fictives avec des fonds 1900 historiques.
L’attraction du trottoir roulant
Parmi les attractions les plus prisées de l’Exposition Universelle 1900, les visiteurs s’amusaient avec parfois un peu d’appréhension en se déplaçant sur un trottoir roulant. Construit sur un viaduc à sept mètres du sol, il pouvait fonctionnait avec deux vitesses : 4,2 km/h ou 8,5 km/h. Le trottoir roulant se composait de deux plates-formes mobiles de trois km de longueur chacune. Formant une boucle, il permettait de tester en avant première l’ancêtre de l’escalier mécanique.
Sur certaines vidéos tirées du passé, vous pouvez y découvrir des adultes enjoués ou nonchalants, des visiteurs peu rassurés, des malins qui loupent la marche et dégringolent. Une animation qui symbolisait le progrès et la nouveauté ! Surnommée la « rue de l’Avenir », conçue par les ingénieurs américains Schmidt et Silsbee, elle pouvait recevoir simultanément quatorze mille personnes. Le fameux cinéaste maître des trucages Georges Méliès est attiré lui aussi par cette scène grandeur nature et y filme « Panorama pris du trottoir roulant Champ de Mars » et « Les Visiteurs sur le trottoir roulant« . Et comme le dit avec humour le chanteur populaire de l’époque Polin : « J’aperçois pas de locomotive, qui s’est qui fait trainer tout ça ? ».
La rive internationale de l’Exposition Universelle 1900
Progrès, magie, féérie et ouverture sur le monde : telle est toujours la visée des Expositions Universelles. Lors de cette édition de 1900, les pavillons des nations ou des puissances étrangères étaient alignés de part et d’autre de la rue des Nations, aménagée sur la partie du quai d’Orsay, du pont des Invalides à l’Est au pont de l’Alma à l’Ouest. Les pavillons les plus importants, par leur taille, étaient orientés vers la Seine, de sorte que leurs façades se miraient dans le fleuve. Un spectacle à couper le souffle depuis une embarcation !
Le pavillon de l’Allemagne, haut de trente-sept mètres, avait une emprise au sol de près de sept cents mètre carrés ! Avec une tour de soixante-quinze mètres au-dessus du quai de la Seine, il abritait entre autre la collection d’œuvres d’art de Frédéric II de Prusse, une présentation de photographies, de livres et d’art graphique. La viticulture y était mise à l’honneur notamment au sein du restaurant très apprécié au sous-sol. La salle du Raisin, conçue dans le style Art Nouveau a été récupérée après l’exposition et se trouve aujourd’hui dans le musée privé du producteur de vin mousseux Kupferberg à Mayence.
Dans l’hebdomadaire en ma possession, le journaliste souligne là encore l’esprit unificateur de cette exposition universelle de 1900 : « Lorsque l’on annonça la résolution prise par l’Empereur d’envoyer à Paris les trésors d’art français appartenant aux collections impériales, il y eut d’abord comme un général murmure de surprise admirative pour la courtoisie ingénieuse de l’idée et l’à-propos chevaleresque du procédé, puis, chez les passionnés d’art un avant-goût de plaisir raffiné ».
C’est donc dans cette esprit d’union et de progrès que je vais user des outils innovants d’aujourd’hui pour vous incruster en tenues d’époques à l’Exposition Universelle de 1900 et vous faire voyager le temps d’un cliché en mode « Back to 1900 ».
ENVIE D’UNE ACTIVITÉ PHOTO COSTUMÉE ?
Mademoiselle Louison vous invite chez elle dans son studio privé en plein Paris et vous habille avec des tenues et des accessoires vintage de la Belle Époque.
Parés comme en 1900, vous vivrez l’expérience de portraits d’antan avec des mises en scène sérieuses et amusantes.
Un souvenir photo personnalisé à faire seul.e, à plusieurs, en duo ou en famille.